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Bienvenue au camp!

Malgré le fait que j’ai passée le cap de l’âge adulte depuis presque 5 ans maintenant, je trouve toujours mon bonheur dans la section jeunesse de ma librairie. C’est en passant dans la section 12-14 ans que ces livres édités chez Héritage ont attirés mon regard. Dans la collection Frisson, on retrouve ce roman écrit par Dïana Bélice qui m’a ramené dans l’univers un peu spécial que j’avais connue plus jeune, les passepeurs.
Pour ceux qui ne se rappellent pas, les passepeurs est une série de roman d’horreur et d’épouvante où vous êtes le héros écrit par Richard Petit. De monstres gluant, à manoir hanté, en passant par une maladie épidémique provenant de zombies… on pouvait en voir de toutes les couleurs. C’est un peu ce que m’a rappelé le camp des enragés.

Novalie s’est inscrite pour l’été à un camp de jour sportif se situant en Abitibi. Quelques jours après son arrivée, elle remarque chez certains campeurs ont une attitude particulière, voir addictive a une boisson vendue en machine distributrice sur le camp.

Je qualifierais cette lecture, de lecture passe-temps, très agréable à lire et changeante. Habituée à des lectures plus prenantes d’esprit, me plonger dans la collection frisson m’a permis de m’évader et d’apprécier ma lecture sans me prendre à la tête avec des textes descriptifs interminables ou bourrés d’informations. Une écriture très fluide, simple et pas du tout enfantine. On y retrouve des mots adaptés à un public débutant en lecture sans toute fois devenir pesant pour un lecteur de niveau avancé. La dynamique de l’histoire nous permet d’être accroché aux pages et n’en démordre qu’à la toute fin.

Je conseillerais ce roman en cas de panne de lecture, il nous permet de revenir à nos débuts en lecture et n’est pas un casse-tête lorsque l’envie l’y est moins. Je conseillerais ce roman aussi à un jeune public débutant en lecture ou à nos petites tête entêtés qui refusent de lire autres que des BD. L’épaisseur du roman peut faire peur à certains, mais avec son caractère de police d’une bonne dimension, la lecture se fait rapidement et sans encombre.

Connaissiez-vous cette collection ? Aimeriez-vous la faire découvrir à vos jeunes lecteurs ou à vous même ? Je vous invite à partager vos impressions en commentaire sous chacun de mes articles. Des discussions pourraient s’en suivre et donner des idées pour des articles a venir.

*** Publié par notre blogueuse, Joanie ***

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Le tout début

J’essaie de me souvenir à quel moment j’ai eu la piqure du voyage. Je pense que j’ai toujours voyagé. Mes parents m’ont trimballé partout où ils allaient. Je me dois de vous parler d’eux avant de parler de mes propres expériences ou mes aspirations, car c’est avec eux que tout a commencé.

Mes parents m’ont appris à faire avec ce que j’ai et que mes seules limites sont celles que je m’impose. Bien que j’aie encore à travailler sur ce dernier point, je suis reconnaissante de leurs leçons. J’ai souvent dormi dans une voiture, roulé des heures avant de trouver un endroit pour se reposer (car réserver un logis a été quelque chose que je ne connaissais pas) et décidé/changé d’une destination sur un coup de tête. Ma mère m’a appris à apprécier les musées et le savoir qu’ils pouvaient transmettre. Elle a toujours pris le temps de m’expliquer la démarche artistique derrière une œuvre. Elle m’a aussi permis de m’ouvrir au monde dû à ses origines et à l’océan qui la séparait de sa famille. Mon père, quant à lui, m’a appris à me débrouiller dans des situations données avec ce qu’on avait. Qu’il faut parfois laisser les choses reposer quelques instants afin de trouver une solution.  Ces leçons, elles me servent à tous les jours.

Voyage signifiait pour moi moment de lecture.  Je me devais donc, enfant, d’avoir un sac de livres. C’était une condition pour partir. Une dizaine de livres… Heureusement que les bibliothèques existaient. Vous souvenez-vous des frissons?  J’adorais la mystérieuse bibliothécaire de Dominique Demers et les autres livres de cette série. Plus tard, j’ai découvert les Amos Daragon, Les royaumes du Nord,  Harry Potter,  Hélène de Champlain, Le chardon et le Tartan, les livres de Maxime Chattam, de Bernard Werber ou de Patrick Sénécal… Lors de nos longues routes, souvent, il y avait de la musique. Nous parlions peu et j’aimais lire pendant ce temps. Et vous? À quel moment préférez-vous lire? Avez-vous un endroit idéal ? Moi, c’est vraiment en voiture!

J’ai la chance, aujourd’hui, de voyager encore avec mes parents avec grand plaisir. Je me sens choyée de partager cette relation privilégiée avec eux.  Ce sont des partners! Que je sois en couple ou non, il y a toujours un voyage réservé avec eux chaque année. Cette passion que nous avons en commun permet de nous compléter sur les intérêts de chacun lors d’un déplacement. J’aime tellement les voir se parler de la prochaine aventure, de leur prochain projet. Évidemment, pour me sentir complète, un fidèle ami (un bouquin),  m’accompagne à chaque moment malgré les années qui passent , là où le vent me mène.

*** Publié par notre blogueuse, Luna **