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Reine d’Égypte de Chie Inudoh

Reine d’Égypte est un manga s’adressant à un public adulte. Par conséquent, les sujets
abordés sont davantage matures.
Chie Inudoh relate des événements historiques. Cependant, dans ce manga, la réalité et la
fiction se mêlent pour combler les incertitudes de l’Histoire.

Résumé

Hatchepsout, fille du pharaon Thoutmosis I, est l’héritière du trône d’Égypte. De ce fait,
son mariage avec son demi-frère Séthi fait de lui le nouveau pharaon. Thoutmosis II
(Séthi), devient un roi cruel à la mort de son père, l’ancien pharaon, pendant une
campagne militaire contre un pays voisin. Hatchepsout ne se sent pas assez forte pour
apporter à l’Égypte le chef que son peuple mérite, mais elle apprendra que, même femme,
elle peut se battre et changer le chemin qui semble être déjà tracé pour elle. Pourra-t-elle
façonner son destin selon ses désirs?

Qui est l’auteure?

Chie Inudoh, jeune auteure japonaise, nous invite à découvrir l’Égypte antique avec elle.
Dans sa première œuvre publiée en dehors du Japon, Reine d’Égypte, on y découvre l’une
des premières femmes que l’Histoire ait retenues. Chie Inudoh adore les personnages
féminins à fort caractère. C’est ainsi qu’elle s’attelle à raconter l’histoire d’une grande
reine égyptienne dont le destin hors du commun a été transformé par sa force de
caractère.

Mon opinion

Vous vous demandez peut-être comment j’ai découvert ce manga? Eh bien, à la
bibliothèque de mon quartier, j’étais connue comme une grande amatrice de mangas. Il
arrivait donc souvent que la bibliothécaire me parle des récentes acquisitions de la
bibliothèque en termes de mangas. Alors, dès qu’elle m’a parlé de Reine d’Égypte, je me
suis lancée dessus en pensant découvrir une fiction sur une paysanne égyptienne avec des
pouvoirs magiques qui devient la reine de l’Égypte. Ma déception a été grande, mais de
courte durée. En effet, malgré le récit historique, les personnages sont attachants et, selon moi, l’auteure prend le temps de bien tous les présenter, les développer. Par exemple, le scribe, Senmout, n’est pas qu’un scribe sans histoire, c’est aussi un ancien général de
l’armée égyptienne. Ce personnage a également tout un attirail de valeurs qui lui
façonnent sa personnalité.
En parcourant le récit, on a l’impression que tout coule de source. Chaque événement me
semblait être une conséquence logique de sa cause. Et malgré cela, le rythme de l’histoire
est bien cadencé. La fin du premier volume nous laisse apercevoir que quelque chose de
grand se prépare, mais sans rien dévoiler de ce qui va effectivement arriver. De plus, à la
fin de ce premier tome, on est bien loin du point de départ, on est déjà rendu plusieurs
semaines après les événements des premières pages.
Ce manga, comme plusieurs que j’affectionne, est séparé en deux parties distinctes. La
première partie, qui représente la quasi-totalité du contenu, est l’histoire. À même cette
importante part du contenu, on y retrouve des éléments culturels de l’Égypte ancienne.
Cependant, la seconde partie, intitulé dans cette œuvre Anubis sait tout, est tout aussi
importante et intéressante pour les passionnés de culture. Cette section ne fait que
quelques pages, mais, sous forme de bandes dessinées, elle ajoutera davantage de détails
à certaines mœurs de l’époque et nous instruit donc sur ce qui était l’Égypte en ce temps-
là.
Ainsi, ce manga, bien que sortant de tout ce que je lis d’habitude, est une mine de
rebondissements. Chaque page recèle une surprise et, à chacune de mes lectures, j’ai
découvert de nouveaux détails autant dans l’histoire que dans le dessin. J’ai également
adoré la section à la fin du livre me permettant d’apprendre davantage sur les mœurs à
cette époque.

** Publié par notre blogueuse, Audrey-Anne **